« raconte moi! »

(c) Dodixe.

Bonjour. Je m'appelle Nina Ashlynn Carlson et aujourd'hui je vais vous compter mon histoire...

« Le Syndrome de la page blanche. »

Chaque mot qui se dessinait sur la page blanche de mon ordinateur me semblait dénuée de tous sens, de tous style, une simple copie, un simple assemblage de termes, une juxtaposition de verbes nullement recherchés. Encore, j’effaçais tout, posait mes coudes sur la table en bois du salon de notre demeure. Pourquoi ces foutus mots refusaient-ils de parvenir jusqu’au bout de mes doigts ?! Peut être encore à cause de lui… Non, impossible, je l’avais oublié, nous avions tous oublié ce terrible accident. Ma main gauche trouve le creux de mon coup dans un geste nerveux tandis que mon autre main attrape une mèche de mes cheveux blonds et la fait tournoyé dans tous les sens. Hum… Que faire ? Soudainement, je me relève d’un seul et unique bon, j’ouvre les fenêtres de la maison, la douce lumière matinale et l’air frai me font un bien fou. J’étouffe au seul souvenir de ce fameux jour… Triste et inéducable vérité, il n’a jamais cessé de me hanter. J’attrape une chemise d’hommes qui traine, enfile un short et sort de la maison en claquant la porte. Je m’appelle Nina Ashlynn Carlson et j'ai vu mon frére jumeau mourir, il est simplement mort devant mes yeux. Avez-vous déjà ressenti ce sentiment d'impuissance? Ce sentiment de perte d'une moitié de vous? Je n'ai rien pu faire, j'aurais voulu plonger, le sauver. Mais moi non plus je ne savais pas nagé. Et lui, il avait plongé. Tout est de ma faute. De ma faute. Si je n'avais envoyé le ballon dans cet étang à Santa Ana, rien ne serait arrivé. Je suis un monstre. Une égoïste. Si je n'avais pas insisté pour qu'il récupère mon ballon, il serait encore à mes côtés. Ooh je vous voie tout de suite venir ! Non ce n'était pas un accident. C'était de ma faute... Mettez vous à ma place quelque secondes, plongez dans ce que fût mon enfance et après nous pourrons parler, et vous pourrez juger. Mais non pas avant, je vous l’interdit…
Je suis née dans la douce ville de Swift Creek, un certain 26 septembre. Le soleil rayonnait sur la ville comme toujours. Je grandis choyé et aimer par tous. J'avais un frère jumeau Daniel. Il était fantastique, nous nous entendions si bien, il était ma moitié. Puis je le laissais mourir impuissante, fautive et désespéré. Je crois bien que depuis ce jour ma vie a basculé malgré mon plus jeune âge... Un soir alors que je n'avais que dix ans, ma mère était rayonnait de doutes, de peurs et de mal être. Mon géniteur l’avait quitté il y a de cela 3 mois et à présent il lui demandait le divorce… Pourquoi ?! Pour qui plutôt ! Pour sa secrétaire, alors qu’il avait voulu cet enfant, il lui avait fait des enfants, BORDEL. N'était-ce pas une raison pour ne pas les abandonner? Cependant cette raison ne faisait visiblement pas assez le poids face à sa rayonnante futur épouse… J’ai donc grandi sans père pendant près de 13 douces années, jusqu’au jour où le chemin de Melinda Carlson croisa celui de William Oldson. Deux êtres humains, solitaires, tourmentés, perdus. Voilà ce qu’ils étaient et farouchement, la flèche de cupidon les a heurté les envoyant vers de douces illusions de bonheur ne serait-ce qu’éphémère. Que voulez-vous, moi aussi j’étais emprise de ce sombre mirage. La cloque éclata un sombre soir de décembre, j’avais alors 14 ans et un physique assez avantageux, physique qui ne laissait jamais vraiment personne de marbres. Je venais de rentrer d’une soirée mouvementé avec des amis. Mini short, lunette mouche et débardeur blanc, voilà comment j’étais vêtue en arrivant. J’ai lâché la main de mon petit ami de l'époque juste devant la porte de la maison après un rapide baiser pour rejoindre la mienne. Quand j’ai passé la porte, la lumière était éteinte, sa vraiment réfléchir, j’ai retiré mes lunettes, défait le premier bouton de mon short quand soudain une voix à attirer mon attention : « Hum… Oui vasy continue, Ash'. Montre-moi un peu tous cela… ». Cette voix je la connaissais, j’ai stoppé tout mouvement en alerte… Avais-je malentendu ? Oui, cela devait être le cas… Comment pouvait-il avoir prononcé de telles paroles ?! « Eh bien voyons, ne t’arrêtes pas là, je croyais que tu n’avais pas de limites, hein ?! Ce n’est pas ce que tu prétends que tu serais prête à tous ?! ». Je ravalais le semblant de salives qu’il me restait tentant de trouver les mots alors que je sentais la peur me glaçait le sang. Je n’entendais plus alors qu’une ombre s’approchait de moi, se matérialisant à chaque fois un peu plus. Mon cœur battait si fort à mes oreilles que je croyais que j’allais tomber raide morte là sur le sol de ma chambre. La peur qui me tétanisait encore, m’empêcha d’exécuter tout mouvement lorsque ses doigts râpeux caressèrent ma joue. « Voyons, je sais bien que tu tiens à ta mère, Ashlynn, tu n’aimerais pas qu’il lui arrive quelque chose, n’est-ce pas ? ». Qu’est-ce qu’il pouvait bien vouloir dire ? Lorsque sa main a glissé et que sa bouche s’est dirigée vers mon coup. J’ai voulu hurlé oui, mais je n’y arrivais pas alors j’ai reculé en me heurtant dans la porte dans un vacarme assourdissant qui lui a tiré un juron. C’est là que ma mère a débarqué en trombe ouvrant la porte à la volée et allumant la lumière. Je n’avais jamais vu autant de sentiments contradictoires sur son visage auparavant. La stupéfaction, la haine, le dégout, l’incompréhension et la déception se mélangeait tour à tour sur son visage. Le doute gagna finalement cette interminable bataille alors que je tirais sur mon tee shirt et que mon beau père s’assayait sur mon lit. Finalement, ma mère demanda :

« - Qu’est-ce qui se passe ici ?
- Rien j’allais justement partir, rétorqua mon beau pére. »

Le regard de ma mère se posa sur moi, il sonda mon visage puis celui de mon beau père. William Oldson haussa vulgairement les épaules avant de se lever pour partir mais avant de disparaître, il me souffla à mi-voix… « N’oublies pas Léonora… ». A peine avait-il disparut que mes jambes me lâchaient déjà me forçant à atterrir sur le sol de ma chambre. Ma respiration était saccadée et ma vision brouillée. Ma mère semblait ne rien comprendre car elle m’interrogea : « Est-ce que tous va bien, Ash' ? ». Mais bordel, est-ce que j’avais l’air d’aller bien ? Non. Et bordel, est-ce que je comprenais quelque chose à ce qui venait de se passer ? Non plus. La vérité m’échappait, aucun mot ne sortir encore de ma bouche, j’en étais tout bonnement incapable. Le visage de ma mère debout en face de moi, se figea incompris, ce qui venait de se passer, elle ne savait pas et n’y comprenais pas plus que moi. Elle referma doucement la porte et se glissa à côté de moi, je tremblais de peur de froid, je ne savais pas. Non, je ne savais plus où j’étais. Un bruit sourd éveilla à nouveau mes sens, me poussant à tendre l’oreille. Melinda, ma mère, passa sa main derrière mon dos pour m’attraper par la hanche pour me rapprocher d'elle. Je me sentais un petit peu plus en sécurité. Après tous, n’était-ce pas grâce à elle que l’impardonnable n’était pas arrivé ?! Je posais ma tête sur son épaule. Brusquement, elle se leva pour regagner sa chambre, je le suppliais du regard. « Je t’en prie, reste, maman. ». Elle regagna tout de même sa chambre ignorant mes paroles. Je décidais de me calmer, de me dire que tout cela n'était qu'un mirage.. Ma respiration se fit de nouveau haletante, pourtant. Le lendemain matin ma mère avait un somptueux cocard sous son œil gauche. Ce matin là, tous c’était éclairer dans mon esprit… Et s’il y avait une chose dont j’étais sûre, c’est que j’aimais ma mère… Énormément, c’était celle qui m’avait élevé et mise au monde après tous… Oui, je l’aimais. Et ne dit-on pas que l’Amour n’a pas de limite ? Jamais je n’ai parlé de ce qui se passa le soir suivant et tous les autres, non jamais jusqu’à l’automne de mes 15 ans. Je me sentais sale, seule et mal honnête, mais je tenais à ma mère et je priais chaque soir pour que le petit Jesus serve enfin à quelque chose… Mais non, il ne servait à rien, ce con. Ce n'était pas lui qui s’entêtait à rester à mes côtés chaque soir pour me faire échapper à mon immonde beau-père. Dès que j'avais tenté d'y échapper je voyais ma mère avec chaque jour de nouveau bleus. Dissuasif, n'est-ce point? Que pouvais-je faire pour arrêter cela ? En parler à la police ? A quoi bon ? Ils ne m'auraient jamais crus… Non William lui-même était policier. Ma seule solution pour échapper à cette enfer... Y mettre fin. J'avais alors seize ans. J'étais assise sur le toit de ma maison comme souvent, et alors que mon regard se perdait dans le vide, la solution est apparue devant moi. Sauter. Et voir ensuite ce que cela ferait ou ne ferait pas. Alors j'ai pris de l'élan et j'ai sauté dans le vide. Une sensation magique, l'espace de quelques maigres instants nous nous sentons voler... Mais l'espace d'après on s'écrase violemment contre le sol. Inconsciemment, j'ai caché mon visage. Mais cela n'a pas servi à grand chose. J'ai passé quelques semaines dans le coma, tout le monde semblait persuadée que la belle Léonora ne s'en remettrait jamais. Traumatisme crânien léger, seul le temps nous le dira... Mais non il avait tord, j'ai ré-ouvert les yeux avec déception. Et c'est là que mes premiers rendez vous avec mon psy ont commencé. Le pot aux roses fut découvert. On ouvrit une enquête sur ma famille. Et pourtant je ne soufflais pas un mot. Non jamais.
Quelques jours après que je rencontrais Noah Geraldson. Comment? Au lycée. J'avais pour habitude de m'installer dans le petit terrain vague derrière le lycée pour m'en griller une et surtout jouer de la musique. J'adorais jouer de la guitare c'était comme si l'espace d'un instant tous mes fantômes reculaient, allaient trouver une autre victime le temps d'une chanson... Je ne l'avais pas vu arriver trop absorber par les notes qui s'échappait de mon instrument. Il s'assit à côté de moi et m'accompagna en souriant. A la fin du morceaux nous fîmes connaissance et au fil du temps nous devinrent amis.
Ensuite, j'ai rencontré Damen. C'était il y a environ trois ans, lorsqu'ils n'étaient encore que nouveaux à SC. C'était dans une boîte de nuit, je m'en souviens comme si cela était hier. J'y état encore pour noyer son chagrin. N'ayant pas encore 21 ans, j'y étais rentrée comme de nombreuses fois grâce à ma fausse carte d'identité. Le courant passa tout de suite entre nous. C'est peut être d'ailleurs pour cette raison qu'il me rappela le lendemain au numéro que je lui avais donné, je ne sais pas... Suite à sa rencontre, beaucoup de chose semblait avoir changé en moi, je ne sais pas vraiment ce qui m'y a poussé ou si c'est une cohincidence mais j'ai réussi à dégoter un appartement. Mon beau pére devait être jugé et ma mère, je décidais à contre coeur mais parce qu'il en était mieux ainsi de la laisser seule. Concernant Damen, j'ai appris qu'il était le frére de mon ami, Robin. C'est grâce à ce lien avec mon fidéle ami que nous nous sommes rapprochés d'avantage Damen et moi. Du moins, je pense. Mais après tout qui suis-je pour prétendre tout savoir? Sûrement personne. Nous sommes sortis officiellement deux fois avant qu'en me déposant un jour devant chez moi, il ne m'embrasse en guise d'au revoir. Depuis, nous sommes... Qu'est-ce que nous sommes au juste? Je ne sais même pas... Pourtant, je suis vraiment attachée à lui... Alors Pourquoi? Pourquoi, pourquoi... Pourquoi! Vous avez toujours des pourquoi. Tout simplement parce que comment pourrais-je faire totalement confiance aux hommes depuis mes... mésaventures? C'est impossible... J'aimerais, vraiment j'aimerais pouvoir. Mais non je ne peux pas, j'ai peur, peur de l'engagement. Peur qu'il me trahisse, qu'il... me blesse. D'avoir mal, de souffrir, d'attérir plus bas que Terre encore une fois... Voilà maintenant trois ans que nous entretenons cette relation, cette relation complexe et bizarre. Nous n'avons jamais couché ensemble en presque trois mois, tout bonnement parce que je n'y arrive pas c'est trop dûr... A chaque fois, j'ai des flash immonde qui me reviennent en mémoire, je tremble, j'ai le souffle court. Je suis terrorisée. Je ne peux, j'imagine qu'il doit m'en vouloir. Et pour empêcher qu'il ne m'en veuille, ou tout simplement parce que je n'ai pas le droit de l'empêcher... Parce qu'à vrai dire, sommes nous vraiment ensemble? Je ne sais pas... Tout est si compliqué. Comme je l'aime cependant tellement, il peut aller voir ailleurs si l'envie lui en dit, tant qu'il me promet d'être là lorsque je serais prête. Parfois, j'ai peur... Peur de ne jamais l'être. Peur de ne plus jamais réussir à effacer, tout cela, ou à simplement passé outre ses moments désastreux de ma vie. Parfois j'ai peur de sombrer. Parfois, je n'en peux plus de ces foutus fantômes qui me suivent partout... Parfois, je veux en finir. Et dans ses moments là, je respire profondément et je pense à tous ses gens qui font partis de ma vie. A tous ses gens que je laisserais derrière moi... A ma psy, qui dit que cela serait lâche beaucoup trop lâche. Et là, je chante et j'attrape ma guitare. Oh yes, I'm gonna be a star...

Encore aujourd’hui cette fâcheuse partie de ma vie me hante à chacun de mes pas même si je souris au monde et tâche de ne pas y penser. Cependant la vie continue, et cette vie je la vie comme si chaque minute seraient ma dernière. Je suis écrivain, j'écris, j'imagine, j'invente une autre vie, une vie qui n'est pas si éloignée de la miene peut être... Et sans trop me questionner, j’avance. Et cela grâce à tous ceux qui m'entoure et mon psy. Je ne passe pas une semaine sans lui rendre visite c'est elle qui m'aide à voir clair dans ma vie. Ah, mon psy, c'est grâce à lui qu'aujourd'hui j'ai noirci ma page de ses mots brouillonneux et surtout nauséeux.

« répond à mes questions ! »

●● Faite vous les gestes qui sauveront la planète dans votre vie ? Evidement voyons! Que ferions nous sans notre planète bourré de cons? Rien, rien.
●● Cigarettes, substances illicites, alcool, etc. En consommez-vous ? Peut être que oui, peut être que non. Tous dépends de la nature de votre métier ?
●● T'as jamais rêvé d'avoir un super pouvoir ? Lequel ? Mmh... Très bonne question, peut être pouvoir voler, me télétransporter, ou pouvoir effacer le passé. Cela compte comme un pouvoir? :p
●● Qu'est ce que tu préfères manger ? Un bon burgeuur ou des bonnes gauffres, miaaaaaaaaaam!
●● Quand tu étais enfant c'était quoi ton dessin animé préféré ? BOB L'eponge. C'est mon meilleur ami.
●● La honte de ta vie, c'était quand ? Hum... Je passe.
●● Le plus beau jour de ta vie ? Un fameux soir en boite de nuit, il sera duquel je parle
●● Votre plus mauvais souvenir ? Bien trop personnel. Et multiple, malheureusement.
●● Et si tu étais un animal ? Un papillon. Éphémère, heureux et patient.
●● Si vous pouviez changer une chose, ça serait quoi ? Mon passé. Qu'il ne la rencontre jamais, qu'il ne plonge pas.
●● Ou est ce que tu aimerais vivre ? Nullepart autre qu'ici ಇ
●● Ton style de musique préféré ? Touut à peu près peut être une préférence pour les musiques touchant au seven's
●● T'es plutôt ciné ou télé ? CINE ಇ

« qui est ce ? »

BIENVENUE
Merci, de ton inscription. Bonne continuation pour ta fiche. Si tu à des questions, n'hésite pas ... (;

Whaou ... t'es aussi rapide que la sourie Speedy.
Le code du règlement est correcte, je te le valide donc. Ta fiche est très sympa et complète, je te valide.
Amuse toi bien sur le forum