SWIFTS CREEK
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"Elle est à moi cette robe"

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"Elle est à moi cette robe" _
MessageSujet: "Elle est à moi cette robe" "Elle est à moi cette robe" Icon_minitimeMar 31 Aoû - 19:56

"Elle est à moi cette robe" Mm10


"Elle est à moi cette robe"
feat. Princess U. Newton & Abbey L. Buckley


    Australie - Swifts Creek - Une maison à quelques pas du parc - Le numéro 1234. - 8h15
    Driiiiiiiiiiiiiing
    Eeeenh !! Tais-toi
    La jeune femme qui se trouvait dans ce lit d'un mètre quatre-vingt donna un coup de poing sur son réveil afin qu'il s'arrête. Et ça fonctionna évidemment puisqu'il tomba directement sur le sol parqué de la chambre. Une belle chambre magnifiquement décorée de beige, de blanc et de noir. Deux couleurs surplombaient les cinq murs de cette pièce: le blanc et le noir. Les rideaux de cette pièce étaient eux aussi noir ainsi qu'une carpette en velour. Plusieurs miroirs ainsi que plusieurs cadres blanc cassé pendaient au mur. Un grand cadre noir sur le fond blanc de la pièce, à l'intérieur, le fameux pont de Brooklyn que tout le monde connait. Un peu plus loin, un siège à bascule blanc avec plusieurs coussins dessus. Dans la pièce à côté, une pièce était destinée au dressing de la jeune femme. Plusieurs paires de chaussures de marques, des tailleurs, des fringues de créateurs ... Détrompez-vous, Princess, malgré son prénom, n'était pas quelqu'un de riche. Elle vivait comme tout le monde, tout simplement. Ces pièces de coutures, c'était son ex petit-ami qui les lui avait offerts afin de se faire pardonner à chaque dispute qui viraient en bagarres. La dernière fût la bonne malheureusement.

    Enfin, ne nous attardons pas là dessus. Princess finit par se lever. Elle alla prendre une bonne douche et revêtit un jeans slim brut ainsi qu'un tee blanc à lignes horizontales bleues marines. Elle enfila des chaussures confortables pour aller travailler mais prit des chaussures un peu plus classe car elle avait un rendez-vous importants après avoir travaillé au Starbuck. Elle se mit en route pour le travail pour y arriver à dix heures.

    * Au boulot, cinq heures de travail t'attends, poulette *

    C'est bon, PN, ta journée est terminée

    La jeune femme retira son tablier à dix-sept heures précises après une journée remplie, encore, de monde. Elle avait eu affaire à des gens sans scrupules mais bon, c'était ça travailler. Et ça, elle allait le trouver partout. Elle prit vite un café ainsi qu'un muffin au chocolat pour terminer sa journée et s'en alla, après avoir été saluer son patron. Elle se dirigea tranquillement vers le lieu de son rendez-vous. Croisez les doigts pour elle

    A peine une heure après, la jeune femme sortit de la galerie avec, encore une fois une grosse déception. Elle avait été à ce rendez-vous afin de prouver à son banquier qu'elle pouvait faire mieux qu'être une serveuse et elle lui avait présenté sa petite collection de vêtements. Elle voulait juste un petit prêt mais il lui avait refusé pour on ne sait qu'elle raison. En repartant, elle s'arrêta au seul magasin de vêtements de Swifts Creek. Bon, ok, fallait avouer que, niveau mode, c'était pas trop ça. Et c'était d'une part pour ça qu'elle voulait ouvrir son magasin ici. Ses styles de vêtements étaient inspirés des styles occidentaux, européens et américains. Evidemment, elle avait prévu quelques pièces avec le drapeau australien pour montrer qu'elle était fière de son pays.

    Enfin, elle finit par entrer dans ce magasin et alla faire un tour. Soudainement, elle repéra une jolie robe vintage. Etant donné que c'était des pièces uniques, elle se rua dessus pour voir si elle était à sa taille. Mais une jeune femme blonde avait plus de condition physique qu'elle et se rua entre Princess et la robe. La jeune femme, presque outrée par le comportement de l'autre jeune femme, posa ses mains sur ses hanches et ne se gêna pas pour dire

    Dites donc, vous pourriez vous excuser
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"Elle est à moi cette robe" _
MessageSujet: Re: "Elle est à moi cette robe" "Elle est à moi cette robe" Icon_minitimeJeu 2 Sep - 13:45

Ce matin, Abbey s'était levé avec une humeur exécrable et une envie soudaine de faire du shopping. Ce n'était pas très raisonnable vu ses revenus mensuels mais malgré tout, elle était une fille et une fille ne passait pas ses journées avachit sur le canapé mais dans un magasin entouré de chaussures et d'habits tous aussi sublimes et coûteux les uns que les autres. Et aujourd'hui allait être assez excitant comme journée. Aller au shopping avec une humeur aussi mauvaise que celle de la jeune blonde était totalement déconseillé sauf si bagarre est voulu. Et justement, Abbey détestait les après-midi shopping sans action. Étrange, je sais. Et elle allait être servie. Gare aux jeunes femmes se trouvant dans le même magasin qu'elle ...
Mais tout de même épuisée, elle se recoucha tout de suite après s'être relevée à moitié. Et mit l'oreiller sur sa tête, empêchant tous bruits dérangeant de la rue de pénétrer dans sa tête assez gonflée ainsi. Elle ne regarda pas l'heure, n'en voyant pas la peine. Mais son instinct lui dicta qu'il devait être aux alentours de huit heures. Comme tous les matins à laquelle elle se réveille. Comme si elle était réglée telle un réveil pour ouvrir les yeux à cet heure-ci. Comme si elle n'avait pas le droit de rester un peu plus au lit, faire la grâce matinée. Énervée par elle-même, n'arrivant pas à atteindre le pays des rêves, à céder aux bras de Morphée, elle se leva précipitamment et n'échappa pas à une chute en glissant sur son draps à moitié au sol. « Pxtain de bordel de merde ! Fait chier ! » Se relevant avec un léger bleu au genou et la tête toujours dans le c*l, comme le dit-on si familièrement, elle se dirigea vers la salle de bain, essayant d'éviter aux multiples objets se trouvant au sol afin d'échapper à une deuxième chute qui lui vaudra sûrement plus qu'un petit bleu de rien du tout. Une fois dans la pièce, la demoiselle se rinça le visage avec de l'eau fraîche, geste habituel du matin. Puis prit une bonne douche froide. Rien de mieux que la fraîcheur et la froideur de l'eau la matinée pour bien se réveiller et éviter d'avoir la tête de bois toute la journée. Une fois habillée, elle se mit une légère couche de maquillage, afin de paraître un minimum féminine. Ses habits étaient choisis à la va-vite, jean slim noir et top féminin de couleur rouge, tout cela accompagné par des converses rouges. Look simple et sobre, parfait. Ses cheveux blonds toujours en bataille furent vite balayé par un rapide coup de brosse, pas la peine de perdre deux heures à les rendre magnifique, elle échouerait de toute manière. Jetant un rapide coup d'œil à la pendule, elle sortit enfin de la salle de bain et prit sa veste en cuir posé sur une chaise de la salle ainsi que ses clés, ses lunettes de soleil et sortit de son petit appartement qui lui servait de maison.
Une fois dehors, elle ignorait totalement quoi faire. Il était tôt et pas question de tout de suite aller dévaliser les boutiques. L'après-midi ou même la fin de l'après-midi serait parfait pour pratiquer ce sport intense. Mais en attendant, elle se baladait toute seule dans la rue, ignorant l'endroit où elle se dirigeait. Elle ne pouvait pas aller au travail, elle n'en avait pas. Mais elle cherche désespérément depuis plusieurs mois. Auparavant, les petits boulots comme serveuse ou vendeuse s'enchaînaient, elle n'arrivait jamais à tenir un travail plus de trois mois maximum. Ce qui l'exaspérait au plus haut point, ainsi que son frère. Ce dernier travaillait et voulait aussi que sa sœur occupait ses journées autrement que se balader en petite tenue dans l'appartement ou dévaliser les magasins, sachant qu'il ne pleuvait jamais de l'argent chez les Buckley. Bien entendu, en vraie tête de mule, elle n'en fit pas, et continuait ses occupations. Après tout, ce n'était pas de sa faute si personne ne voulait d'elle en tant qu'employée, si ?
Abbey atterrit dans un parc après quelques minutes de marche. Tout était beau, magnifique ici. Des couples se baladaient main dans la main ou étaient tranquillement assis sur un banc, s'embrassant. Le spectacle pouvait être plaisant pour une autre personne, mais pas pour la jeune blonde. Voir des couples ne lui faisait rien d'autre rappeler qu'elle était aussi célibataire, ce qui la damnait et la ravissait en même temps. Quand je vous dis qu'elle est étrange, je ne mentais pas ... Des enfants jouaient et couraient partout dans le parc, leurs parents à leur trousse pour se dire de se calmer. Abbey eut un sourire en coin. C'est dans ces moments-là également qu'elle est fière de ne pas être mère. Les gosses c'est galère ! Puis des personnes âgés se trouvaient aussi là. Certains ne faisaient rien d'autre que d'être assis ou parler ou tout simplement observer les autres, tout comme la jeune blonde. Elle se demanda si elle serait également comme ça à ses soixante-dix ans. Et d'autres choses que l'on trouve principalement dans un parc ... Exaspérée car elle n'avait aucune d'idée du pourquoi elle était ici, elle fit demi-tour pour ... retourner chez elle. En fin de compte, rester chez soi n'est peut-être pas une mauvaise idée. Ridicule, certes, après être sortie, mais c'était la seule chose dont elle voulait.

Il était maintenant dix-sept heures et Abbey avait passé la fin de la matinée et le début de l'après-midi à ... ne rien faire. Dormir, manger, dormir. Oh, aurais-je oublié de vous préciser que c'était une jeune fille flemmarde ? Vous le savez dorénavant. Elle jeta un rapide coup d'œil à la pendule et vit l'heure. Un sourire immense s'afficha sur son visage. Parfait. Alors, elle reproduit les mêmes gestes de ce matin ; prit sa veste toujours posée sur une chaise, ses clés et sortit en direction ... des MAGASINS. Il était temps de s'amuser un peu ! Elle entra dans une boutique dans le plus grand des hasard. De toute manière, elle les ferait tous, pas de préférences en premier. Son regard traversa la pièce vite fait avant de se poser sur une robe. LA robe. Vous savez la robe vintage rouge bordeaux. Celui dont elle rêve depuis un bout de temps ... Alors sans calculer, elle se hâta pour prendre la robe. Elle remarqua une jeune femme brune ayant les mêmes vus sur cet habit. Ah non ! Pas question de se le faire piquer ! C'était une pièce unique et elle devait être sûrement à la taille d'Abbey. Sûrement. Alors elle se rua vers la robe et se mit au travers du chemin de la brune, se positionnant entre elle et la robe. Elle en fut fière. Son 'ennemie' par contre elle, en fut pas très heureuse. Elle positionna ses mains sur ses hanches et lui demanda des excuses. Amusée, Abbey esquissa un sourire en coin et en profita pour prendre la robe se trouvant derrière elle. Et avant de partir, elle jeta un dernier coup d'œil à la brune avant de lui lancer : « En shopping, pas de pitié donc pas d'excuses chérie ... Tu devrais le savoir, non ? »
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