« Liam Ehren Presley »

(c) CYCY-CYCY

Liam est âgé de vingt-et-un ans. Il est né ici, à Swift Creek un beau jour d’été mille-neuf centre quatre-vingt neuf avec une semaine d’avance. Ses parents l’ont très souvent appelé le courageux, le téméraire car il n’avait peur de rien. Aujourd’hui, ses amis l’appellent comme ils le souhaitent, il n’a pas réellement de surnoms. Sinon, sa mère est d’origine italienne, mais son père, australienne. Disons que le mélange a été audacieux. Liam est heureux de vivre ici. Pas seulement pour la chaleur, la vue ou toute autre chose, mais bien parce qu’il s’y plait, qu’il a grandit ici et n’est pas prêt de quitter la ville pour une raison ou pour une autre.

« in your head »

La franchise est une chose caractéristique fondamentale de notre personnalité dans le sens où elle nous permet d’être fidèle aux autres, de dire constamment la vérité à travers ce que l’on pense. J’essaie de l’être le plus possible, d’éviter de faire du tort aux autres en leur mentant. D’ailleurs, la fidélité, le sérieux, sont autant de qualité que je possède sans pour autant m’en rendre compte. Je ne profite pas de ça, tout comme je ne profite pas des autres si ce n’est lorsque j’ai certains objectifs à atteindre. Manipulateur, joueur, je joue avec les connaissances, avec mes adversaires. Je ne veux pas que les autres étudiants me dépassent, donc je fais en sorte que ça n’arrive pas.

+ / -FrancSérieuxNaturelMatureSouriantManipulateurLunatiqueMaladroitHautainJoueur

« raconte moi! »

« Il y a vingt ans, voire trente ans, j’ignore si la vie était plus belle, si les gens étaient plus heureux. Mais aujourd’hui, bon sang, je prends surement mon cas pour une généralité, mais la vie n’a rien de bien merveilleux à nous offrir. Tout n’est que sang, souffrance, perte, mort … Elle n’a plus rien d’intéressant, plus rien ne nous retient réellement ici bas. Pourtant, on continue de vivre parce que telle est la vie et que certaines fois, des attaches nous retiennent, entremêlées dans ce que nous sommes, prises au dépourvu. J’ai une attache. Je suis prisonnier. Je ne peux plus partir. La vie me retient.. »

Un petit être. La première fois que l’on distingue ce cri dans la famille Presley . Un héritier. Pas un fils. Pas un être aimé. Juste un héritier parce que dans toutes les familles dignes de ce nom, il en faut un. Par chance, ce n’est pas une fille en premier. Juste un garçon, l’unique garçon de la famille. Le bonheur ne vient pas de ce premier cri, non. Le simple fait de pouvoir compter sur cet enfant pour reprendre l’entreprise familiale est un bonheur à l’état pur. Or, à cette époque là, il y a vingt et un ans, ils ignoraient sans doute qu’un bébé devient enfant, qu’un enfant devient adolescent et qu’un adolescent devient adulte. Ian n’a jamais été l’enfant idéal. La famille Presley n’a jamais été les parents idéals. Ils n’auraient d’ailleurs jamais du être parents dans la conception de la vie de famille du jeune garçon, devenu homme aujourd’hui.
Mais après tout, il aurait pu être heureux. Oui, il aurait pu passer sa vie entière à flâner dans les plus beaux endroits du monde, attiser la curiosité des plus faibles ou se retrouver avec des demoiselles au porche de sa petite - mais très grande - maison. Cependant, même en étant gamin, Liam comprend rapidement que ce n’est pas ce qu’il veut, qu’il aspire à autre chose. Néanmoins, comment en parler à quelqu’un qui ignore tout de la vie et des principes même d’une éducation ? Sa mère s’est rapidement remis de l’accouchement, passant ces journées avec des amies, rire comme des crécelles, faire les magasins, histoire de perdre un peu le poids qu’elle aura pris pendant la grossesse. Il y a aussi ces soirées où il devait se tenir à carreau, prétendre être le plus heureux du monde, portant déjà la tenue des grandes occasions alors qu’il aurait aimé porter un simple jean avec un tee-shirt et non pas ce costume de luxe, avec une cravate qui est à la limite de l’étrangler.
Son père, lui, il aurait au moins pu être là pour lui, le soutenir dans sa vie d’enfant, l’emmener quelque fois à la pêche ou la chasse, comme le font tous les autres pères. Mais rien, il regardait son fils comme le futur héritier de son entreprise et il n’avait pas le choix, son destin était tracé d’avance. Nulle chose pourrait modifier ce qui a déjà été écrit pour lui. Enfin, rien. C’est bien vite dit.

Heureusement, des parents absents laissent une plus grande liberté à l’adolescent qui commence à avoir ses propres idées sur la vie et qui a le temps pour les développer davantage. L’école, Liam n’a jamais aimé beaucoup çà. On lui demander de sourire, même s’il en a envie. Pleurer serait alors une preuve de faiblesse. Et franchement, il s’en fout de chialer. S’il en a envie, il le fera et peu importe ce qu’on pourra lui dire à ce sujet. La faiblesse ce n’est pas un défaut. Montrer au monde entier qu’on a mal, ça n’est pas une preuve de faiblesse, juste un appel au secours. Et bon sang, il en avait bien besoin !


Peut-on résumer une existence a simplement rire, jouer et grandir ? Probablement pas. Du moins, selon Liam qui envisageait tout cela d’une manière bien différente de celle des autres. Il avait juste besoin que l’on ne voit que lui, qu’il fasse partie d’un tout, d’une bande peut-être et pour cela, il ne devait plus être ce gamin gentil, obéissant, souriant pour cacher le défaut d’une famille qui n’en était plus réellement une à partir du moment où ses parents ont couché ensemble sans moyens de contraceptions, à partir du moment où ils ont décidé de le garder et quand il est né, juste pour son titre et son futur. On s’en fiche pas mal de son présent à partir du moment où il devient celui qu’il doit être et non pas celui qu’il voudrait être.
La meilleure chose qu’il a faite de sa vie ? S’en aller de chez lui une fois la majorité obtenue. Il se sent mieux. Mais pas encore suffisant. Il entreprend alors des études dans la finances pour justement, trouver quelque chose qui lui colle davantage.

«Je ne voulais pas être un héros. Je n’étais pas comme les autres. Je savais qu’en moi, une part d’humanité se faisait présente et que chaque fois que j’avais l’occasion d’expirer de l’air, une chance incroyable m’était offerte. J’avais beau en vouloir à mes parents pour tout ce qu’ils n’ont pas fait, je pourrais au moins les remercier pour une chose: avoir fait en sorte que je sois là aujourd’hui. J’ai souvent voulu mettre fin à toute cette mascarade, sans jamais y parvenir. Le mal a toujours été intense, j’ai toujours souffert, tellement que j’ai voulu crevé. Partir, comme un lâche. Pour moi, c’était l’unique solution. Mettre fin à ma vie. Cependant, j’ai réalisé que c’était ce qu’il y a de plus beau, que rien ne pourra jamais changer et qu’il faut apprendre à évoluer avec ses blessures. On ne peut pas les mettre de côté de toute manière, on n’a pas le choix. D’autres n’ont pas cette chance … »

« répond à mes questions ! »

Essayez de faire des réponses un minimum construites ! Répondre à la première personne du singulier, de préférence !

●● Faite vous les gestes qui sauveront la planète dans votre vie ? (recyclage, transport en commun, ...)
●● Cigarettes, substances illicites, alcool, etc. En consommez-vous ?
●● T'as jamais rêvé d'avoir un super pouvoir ? Lequel ?
●● Qu'est ce que tu préfères manger ?
●● Quand tu étais enfant c'était quoi ton dessin animé préféré ?
●● La honte de ta vie, c'était quand ?
●● Le plus beau jour de ta vie ?
●● Votre plus mauvais souvenir ?
●● Et si tu étais un animal ?
●● Si vous pouviez changer une chose, ça serait quoi ?
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« qui est ce ? »

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